Quand le sport fait prendre de la hauteur !

Le saut à la perche fait partie des 12 disciplines de l’athlétisme au JO d’été. En France nous avons un véritable champion de cette discipline car habitué des médailles ou des records : Renaud LAVILLENIE.

Le principe du saut à la perche

L’athlète gère deux grandes étapes. Il effectue une course d’élan pour prendre de la vitesse sur une cinquantaine de mètres, puis, avec une perche souple, il s’élève afin de franchir une barre horizontale placée à plusieurs mètres de hauteur, sans la faire tomber. Bien évidemment, après il doit gérer sa chute pour ne pas se blesser. Si dans les années 1900 le record du monde était de franchir les 3 mètres de hauteur, aujourd’hui c’est bien la barre des 6 mètres de hauteur qu’il faut dépasser. Les changements des matériaux pour fabriquer les perches, associés au perfectionnement des techniques de saut a permis de faire progresser la discipline.

La biomécanique au service du sport : transformer l’énergie en performance !

Les champions français

Le saut en hauteur a vécue différentes périodes de progression, avec des performances venant des américains, des européens et des russes. Aujourd’hui on considère qu’il existe d’ailleurs deux techniques dans la réalisation d’un saut : la technique russe et la technique française. Pour autant, les athlètes venant du Brésil, d’Australie ou encore de Suède obtiennent de très beaux records ou font de belles performances.

Thierry VIGNERON va, dans les années 1970 à 1980, être la référence : 5 records du monde à son actif, médaillé aux JO, Championnats du monde et Championnat d’Europe en salle. Ensuite les russes dominent cette discipline avant l’arrivée de Renaud LAVILLENIE. La décennies 2010 va voir l’apogée de ses performances comme la détention du record du monde, avec un saut à 6,16m de 2014 jusqu’en 2020. Les russes reviennent au devant de la scène mondiale.

Et les femmes ?

Pendant longtemps le saut à la perche n’a pas été officiellement autorisé en pratique féminine, et sa médiatisation est assez récente. De fait les performances sont aujourd’hui en “retard” avec en salle ou en extérieur environ 1m de moins de franchis pour les records mondiaux, mais sur le plan technique le retard est déjà bien rattrapé. Effectivement, il faut attendre la fin des années 1990 pour une médiatisation des performance par les féminines. Là aussi il y a une belle rivalité entre la Russie, les USA et la France.